Je m’appelle Jeanne, diplômée infirmière puéricultrice depuis 2018 et exerçant à l’hôpital Port Royal en réanimation néonatale.
J’ai connu Pédiatres du Monde grâce à Camille, pédiatre qui participe aux missions. Elle m’a beaucoup parlé de l’association et m’a donné envie de m’y investir. Je me suis renseignée sur les objectifs et les missions de cette ONG, ce qui m’a donné envie d’y adhérer. L’accueil chaleureux reçu lors de mon premier contact m’a encouragé à persévérer dans ma démarche.
Apporter un soutien paramédical dans les soins préventifs et curatifs me semblait primordial, de même que de participer à une formation adaptée aux besoins des pays en tenant compte des moyens locaux.
J’ai fait partie de 2 missions : une au Laos en Mars 2023 et l’autre au Bénin en mai 2024.
En ce qui concerne le Laos, j’ai accompagné 2 pédiatres pendant 2 semaines afin de continuer la mise en place d’une antenne pédiatrique à Pakbeng. J’ai pu accompagner l’équipe para médicale principalement sur l’hygiène, les protocoles, et les calculs de doses. J’ai eu la chance d’être présente lors d’un accouchement inopiné et prodiguer les premiers soins, ainsi que d’aider à la mise en place d’un allaitement.
Au Bénin, j’ai accompagné 4 pédiatres et une étudiante en médecine pendant 10 jours. Ma mission s’est déroulée principalement à l’hôpital d’Aplahoué (région du Couffo) dans un service de pédiatrie et une maternité où j’ai pu être au contact d’infirmières et infirmiers ainsi que de sage-femmes. Nous avons revu avec eux les gestes d’urgence et réanimation auprès du nouveau-né ainsi que les règles de base de l’hygiène des mains et du matériel. Au milieu de la mission, nous avons donné des cours à l’équipe soignante. J’ai été chargée de celui de l’hygiène.
J’ai pour souhait de pouvoir partir au Cambodge en 2025 ou 2026.
Je suis partie avec le désir d’aider et d’être utile mais finalement ces missions m’ont énormément apporté sur le plan humain, notamment grâce aux échanges avec les personnes rencontrées. J’ai pu aller à la rencontre de différentes cultures et croyances. J’ai pris conscience que les gens vivaient dans une situation encore plus défavorisée que je ne l’imaginais sur le plan économique, social et médical. Cela m’a renforcé dans l’idée qu’il fallait d’autant plus continuer à agir dans ce domaine. J’ai vécu ces deux missions comme une expérience enrichissante mais aussi une remise en question.
Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de poursuivre avec Pédiatres du Monde.
